Première mise à l’eau d’un courantomètre au Croisic

Dans le cadre de l’Appel à Projets de la Région Pays de la Loire « Port de Plaisance Innovant » remporté fin 2022, nous avons mené des études de préfaisabilité du potentiel d’énergies marines (courants marins et vagues) sur 5 ports de plaisance de la Loire-Atlantique. Au fil des analyses, le potentiel d’un port a émergé : Le Croisic.

Une étape importante dans l’avancée du projet

Depuis lors, nous travaillons en collaboration avec Les Ports de Loire-Atlantique et la Région Pays de la Loire pour faire avancer le projet.

Après de nombreux échanges et rencontres, nous arrivons à une étape cruciale : mettre à l’eau un courantomètre pour confirmer les données modélisées en mesurant la vitesse du courant directement à l’endroit envisagé.

Nous avons retrouvé les équipes de Créocéan (études océanographiques), de Celtic Marine Services (prestations de travaux maritimes) et de GSLC (interventions subaquatiques) au port du Croisic pour la mise à l’eau de l’appareil le jeudi 16 mai 2024.

Une opération technique et minutieuse pour positionner le courantomètre à l’endroit défini. Celui-ci restera immergé pendant 3 mois pour relever la vitesse du courant en toutes circonstances, dont celles des grandes marées.

Une mise à l’eau en plusieurs étapes

  • Préparation à quai du matériel nécessaire
  • Mise en fonctionnement de l’ADCP (courantomètre) et attache sur le tripode
  • Embarquement de tout le matériel nécessaire sur le bateau à l’aide d’une grue
  • Brief entre les équipes pour s’accorder sur l’ordre des étapes et le rôle de chacun
  • Démarrage du bateau pour se diriger vers la zone de mise à l’eau
  • Mise à l’eau du corps mort pour lester le courantomètre au fond de l’eau, une bouée de signalisation restera à la surface pour sécuriser la zone
  • Mise à l’eau de l’ADCP
  • Intervention du plongeur pour s’assurer de la mise à niveau du courantomètre et de sa bonne implantation
  • Retour à quai

Cette journée fut très enrichissante et avec une très belle collaboration entre les équipes.

Un peu de patience pour récolter le résultat de l’acquisition des données dans 3 mois…

Crédit photos : Noémie Bahin et GSLC