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L’interview vidéo Challenges de Corinne DUBOIS sur les énergies…

Découvrez l’interview de Corinne DUBOIS, présidente d’Ys par la journaliste Marie SOLIS de l’émission le TalkEntreprise du média Challenges. Elle y présente les essentiels d’Ys Energies Marines Developpement. Nous proposons une énergie 100 % décarbonée en autoconsommation à partir du développement de projets hydroliens et houlogénérateurs avec et pour les acteurs des territoires, côtiers et insulaires.

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Une source d’énergie avec de nombreux avantages

Corinne rappelle que les énergies marines renouvelables sont une solution pour répondre aux problématiques des territoires. Elles sécurisent le réseau et fournissent une électricité à un coût maîtrisé sur le long terme. Elles sont également prédictibles, régulières et complémentaires à l’éolien et au photovoltaïque (faible intermittence et une houle puissante en hiver). De plus, les installations sont partiellement voire complètement immergées et donc invisibles depuis les côtés.

Les énergies marines comme solution pour répondre au besoin des territoires

En tant que développeurs de projets, Ys a des compétences polyvalentes :

  • la cartographie,
  • la gestion de projets et la facilitation entre les acteurs,
  • des compétences techniques, juridiques, administratives et financières dans le montage des projets.

Par ailleurs, grâce au travail de Bruno LEMORT, notre directeur technique, nous sommes constamment en veille sur les constructeurs de technologies d’énergies marines (houlogénératrices et hydroliennes) à travers le monde. Les fabricants travaillent depuis des années au développement de leurs machines, réalisent des tests à travers le monde et certaines d’entre elles arrivent aujourd’hui à maturité et sont prêtes à être commercialisées sur les projets en cours.

« Un parc moyen de 10 houlogénératrices correspond à une puissance installée de 3 mégawatts et donc à une production de 9 000 MWh par an soit la consommation annuelle de près de 3 500 habitants.« , ajoute Corinne. 

A qui s’adresse Ys ?

Notre solution s’adresse en priorité aux collectivités territoriales, aux syndicats d’énergies et aux industriels du littoral, nous souhaitons développer l’autoconsommation sur les zones marines de proximité. Aujourd’hui, Ys est déjà présente dans 3 territoires à travers le monde : l’Hexagone, les Caraïbes et la Polynésie française.

Un mot pour la fin ?

« Les technologies sont matures maintenant, il faut y aller ! » ajoute Corinne.

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Communiqué de presse : un premier pas vers la…

Un premier pas vers la décarbonation de l’énergie de la Polynésie française grâce à deux démonstrateurs houlomoteurs – l’accord tripartite est signé !

Ys (développeur de projets), Azura Wave Power et CalWave (les deux constructeurs de technologies) ont signé un protocole d’accord tripartite pour mettre à l’eau deux démonstrateurs houlomoteurs à Tahiti. L’objectif est de montrer à tous qu’il est possible de produire de l’électricité décarbonée grâce à la force des vagues polynésiennes et ainsi rendre la Polynésie française plus autonome énergétiquement.

L’autonomie énergétique est primordiale pour les territoires insulaires

La Polynésie française est un archipel de 118 îles sur une superficie aussi vaste que l’Europe. Environ 64 % de l’électricité utilisée provient d’énergies fossiles importées (bilan énergétique de la Polynésie française 2022). L’acheminement de ces combustibles fossiles par bateau engendre de fortes pollutions et fait augmenter considérablement les coûts. « Certaines îles lointaines ne sont ravitaillées que quelques fois par an et le coût de production de l’électricité peut atteindre jusqu’à 1000 € le MWh », exprime Corinne DUBOIS, présidente d’Ys.

Le développement de toutes les énergies renouvelables est essentiel pour stabiliser les coûts et rendre le territoire plus autonome et résilient. Parmi elles, l’énergie des vagues pourrait bien offrir une nouvelle perspective dans la transition énergétique des îles.

2 constructeurs retenus sur les 11 positionnés

Né d’une idée de l’Université de Polynésie française, fin 2021, le projet TWEC (Tahiti Wave Energy Challenge) avait été retenu et présenté au Blue Climate Summit en mai 2022.

Sa forme a bien évolué depuis et le nouveau projet de démonstrateur a été pris en charge par Ys Energies Marines Developpement afin de le porter jusqu’à sa réalisation en co-construction avec la population locale.

L’objectif de ces démonstrateurs est de prouver en conditions réelles qu’il est possible de produire de l’électricité à partir de l’énergie des vagues et de collecter un premier retour d’expérience des habitants ainsi que sur le contexte particulier du territoire.

Durant l’été 2022, Ys avait lancé un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) auprès des constructeurs internationaux de technologies houlomotrices.

« Nous avons reçu 11 candidatures », explique Bruno LEMORT, Directeur Technique et Opérations chez Ys Energies Marines Developpement. S’en est suivi un travail de pré-sélection grâce à des ateliers avec les constructeurs « nous devions nous assurer que les prototypes étaient adaptés aux diverses zones pressenties pour réaliser cette première installation ».

En effet, avec plus d’une centaine de fabricants houlomoteurs dans le monde et presque autant de technologies, il était nécessaire de vérifier la compatibilité des technologies avec l’environnement polynésien : profondeur, inclinaison et typologie des fonds marins (roche volcanique, coraux) et distance à la côte.

A la suite de ces échanges, Azura Wave Power et CalWave ont été retenus pour déployer leur unité de production houlomotrice.

A propos de CalWave

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Photo : CalWave x1 au large des côtes de San Diego en 2021– par CalWave Power Technologies Inc.

CalWave est un constructeur de technologie houlomotrice basé en Californie. L’entreprise a installé un demonstrateur au large de San Diego, en Californie, de septembre 2021 à juillet 2022 et est engagée par le département américian de l’énergie pour déployer un système connecté au réseau électrique sur le site d’essai PacWave de 20 MW au large de la côte de l’Oregon.

CalWave prévoit d’offrir sa solution aux quatre coins du monde aux populations des littoraux isolés pour réduire leur coût en énergie, renforcer leur indépendance et leur donner la possibilité d’utiliser une énergie propre.

A propos de Azura Wave Power

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Photo : la technologie Azura pendant le déploiement sur le site de test de l’US Navy’s Wave Energy Test Site (WETS) au large de la base marine d’Hawaï – par Azura Power

Azura Wave Power, basé en Nouvelle-Zélande a développé la technologie Azura Ocean Wave Converter pour convertir la ressource infinie des vagues de l’océan en électricité et eau potable. La machine a déjà été déployée plusieurs fois en Nouvelle-Zélande, au centre d’essai PAC Wave au large des côtes de l’Oregon (USA), et plus récemment lors d’un essai de 18 mois en étant connecté au réseau sur le site d’essai de l’US Navy’s Wave Energy Test Site (WETS) à Hawaï.

Le gouvernement et les acteurs locaux favorables au projet TWEC

« Le nouveau TWEC sera une véritable démonstration « live » qui pourra mettre en évidence le potentiel aujourd’hui inexploité de la houle dans cette région du globe. Les résultats pourraient permettre de développer une énergie locale, dimensionnée au besoin du territoire et génératrice d’emplois en lien avec l’Océan. Un pas de plus vers l’autonomie énergétique de la Polynésie. » explique Corinne DUBOIS. Le site définitif de cette démonstration sera décidé en concertation avec les habitants des différentes communes potentielles étudiées par Ys. Après cette démonstration, le site pourra être utilisé à des fins de formation des futurs opérateurs locaux des installations houlomotrices.

C’est d’ailleurs dans cette perspective que le Gouvernement polynésien a accordé son soutien au projet. Dans une lettre adressée à Ys, Tevaiti-Ariipaea POMARE, Ministre de l’économie, du budget et des finances, en charge des énergies, encourage l’initiative « susceptible de contribuer au développement des énergies renouvelables en Polynésie ».

Mauna REVEIL, chef de projet en charge de la Polynésie française et basé à Tahiti, étudie d’ores et déjà la préfaisabilité d’installations houlomotrices dans les cinq archipels de la Polynésie française.

Photo : La Polynésie française, un territoire presque aussi vaste que l’Europe – projection de Mercator par Jean-Christophe Gay, Géoconfluences, 2022

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L’interview de Bruno de retour d’Ocean Energy Europe 2024

Bruno Lemort, Directeur Technique d’Ys Energies Marines Developpement, était présent au salon international Ocean Energy Europe #OEE2024 à Aviemore les 5 et 6 novembre 2024. A son retour, nous l’avons interrogé sur ses impressions et les temps forts de cet événement incontournable du secteur des énergies marines.

Pourquoi Ocean Energy Europe est-il un rendez-vous essentiel pour Ys ?

Ocean Energy Europe est un événement majeur, réunissant l’ensemble de l’écosystème des énergies marines. Les développeurs de technologies, les services publics, les porteurs de projets, les fournisseurs et prestataires, les sites d’essais, les représentants des agences gouvernementales et communautaires, les associations professionnelles ainsi que le monde universitaire s’y retrouvent pour échanger et collaborer.

Ys fait partie intégrante de cet écosystème, et notre présence est essentielle pour rester au cœur de l’innovation et des partenariats de ce secteur en pleine croissance. Cela nous permet de nouer de nouvelles collaborations, de nous tenir informés des avancées technologiques, et d’aligner nos ambitions avec les tendances et objectifs de ce secteur pour les années à venir. C’est aussi l’occasion idéale pour renforcer nos relations avec nos partenaires.

Quel était le sujet de la table-ronde à laquelle tu as participé ?

En effet, cette année j’ai été invité à participer à une table ronde aux côtés de représentants de Mocean Energy, Floating Power Plant et ORPC.

Le thème abordé ? Les solutions pour les îles non-connectées au réseau électrique (ZNI). L’énergie marine offre de multiples opportunités pour alimenter les communautés isolées et décarboner les activités offshores. Elle permet aux îles de réduire leur dépendance aux énergies fossiles en adoptant des solutions renouvelables, tout en augmentant l’accès à l’électricité avec des systèmes hors réseau. Ces applications peuvent devenir un tremplin vers le marché principal.

Présentation du projet TWEC-Deep-LIFE en Polynésie française

Cette intervention a été l’occasion de présenter notre projet polynésien : TWEC-Deep-LIFE porté par un consortium réunissant principalement des acteurs locaux. L’objectif ? Etablir les conditions favorables au développement de la filière houlogénératrice en Polynésie française.

Le projet ambitieux et complet comprend plusieurs actions clés :

  • Démonstration de technologies : démonstration de deux technologies houlogénératrices à Tahiti pour prouver leur efficacité dans des conditions réelles.
  • Formation locale : création d’un centre pour former la main d’œuvre locale aux métiers spécifiques de la chaîne de valeur.
  • Sensibilisation et adhésion : sensibilisation des communautés locales aux énergies marines renouvelables pour les faire adhérer au projet.
  • Expertise environnementale : réalisation d’études et suivi environnemental pour assurer une intégration respectueuse de l’environnement.
  • Cadre réglementaire et logistique : travail avec les autorités pour établir les conditions nécessaires à l’intégration de cette énergie aux réseaux.
  • Dissémination à l’échelle internationale : communication autour du projet pour faciliter sa réplication en Polynésie et dans d’autres îles européennes.
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Pourquoi la Polynésie française ?

La Polynésie française est un territoire opportun pour le développement de l’énergie houlogénératrice. Actuellement, sa production d’électricité repose en grande partie sur le pétrole importé, et le déploiement des énergies renouvelables terrestres y est physiquement limité. En revanche, la ressource en houle y est naturellement abondante, offrant un potentiel exceptionnel pour cette forme d’énergie propre.

Le développement de l’énergie houlomotrice en Polynésie pourrait transformer l’approvisionnement énergétique du territoire, en réduisant son empreinte carbone et en renforçant l’autonomie et la résilience des îles.

Quels sont les 3 points à retenir de ces deux jours de salon ?

  • Les financements sont de plus en plus importants et nombreux :
    • Les subventions publiques qui supportent la R&D et les projets pilotes continuent avec des appels à projets à venir de l’Union Européenne ;Un programme ambitieux également en cours aux Etats-Unis ;
    • L’intérêt grandissant des financeurs privés.
  • L’intérêt de nos partenaires développeurs de technologies pour le déploiement dans les îles sur lesquelles nous travaillons depuis la création de Ys, dans la zone Caraïbes et en Polynésie française.
  • Plus près de nous, la structuration de l’ambition stratégique pour les EMR des régions Bretagne et Normandie qui étaient représentées à la conférence, avec notamment l’annonce d’appels d’offres à venir pour des projets pilote houlomoteurs et hydroliens.

Avec un marché en pleine effervescence et de multiples opportunités d’innovation et de collaboration, Ocean Energy Europe 2024 a été, pour Ys Energies Marines Developpement, une véritable source d’inspiration et un accélérateur de projets d’avenir.

Rencontre

Ys sponsorise l’équipe de Moorea lors de la Vendée…

La Vendée Va’a est une course de pirogues polynésiennes en haute mer qui rassemble plus de 250 rameurs. Elle est identifiée comme l’épreuve la plus difficile au monde selon les compétiteurs (froid, vagues courtes et phases de vent).

Chez Ys, la Polynésie fait partie de notre culture avec le développement de projets houlomoteurs sur les différents archipels et surtout avec la présence à Tahiti de Mauna Reveil, un de nos chefs de projets !

Ys sponsorise l’équipe polynésienne

Une belle occasion pour Ys de sponsoriser l’équipe polynésienne TUAIVA NUI VA’A de l’Île de Moorea (île sœur de Tahiti) ! L’équipe a été créée en 2009 par les frères Tauhiro afin de promouvoir la pratique du Va’a, pirogue traditionnelle de Polynésie, et défendre fièrement les couleurs de Moorea. C’est la première fois qu’elle venait aux Sables d’Olonne pour participer à la Vendée Va’a, qui s’est imposée comme l’une des courses de pirogues polynésiennes parmi les plus prestigieuses au monde.

L’occasion également de découvrir les usages de la Ville des Sables d’Olonne habituée aux grandes manifestations maritimes. Un territoire qui ne manque pas de potentiel !

Corinne DUBOIS (présidente d’Ys) et Josselin Guyot-Téphany (chef de projets en Vendée) étaient présents, vendredi 10 mai aux Sables d’Olonne, pour encourager l’équipe de Va’a. Ys était aux côtés des membres de TUAIVA NUI VAA TAHITI MOOREA, de la mise à l’eau du Va’a jusqu’à son arrivée en début d’après-midi sur la Grande Plage des Sables d’Olonne.

De beaux résultats sur cette course internationale

🥈  Et c’est avec une grande joie que l’équipe se hisse sur la deuxième marche du podium, malgré la fraîcheur de l’eau !

« Cet accomplissement est une source immense de fierté pour l’association TUAIVA NUI » déclare, Marie Jacky Forre, membre de l’association.

Réunir deux territoires façonnés par la mer

Pour Ys Energies Marines Développement, il s’agissait de célébrer la réunion de deux territoires façonnés par la mer et sachant tirer profit de leur énergie pour produire de l’électricité décarbonée : la Polynésie et les Sables d’Olonne.

La journée s’est terminée en fin d’après-midi au bar Les Régates autour d’un verre, de biscuits traditionnels de la région et de chants polynésiens accompagnés de Ukulele.

Projet

Première mise à l’eau d’un courantomètre au Croisic

Dans le cadre de l’Appel à Projets de la Région Pays de la Loire « Port de Plaisance Innovant » remporté fin 2022, nous avons mené des études de préfaisabilité du potentiel d’énergies marines (courants marins et vagues) sur 5 ports de plaisance de la Loire-Atlantique. Au fil des analyses, le potentiel d’un port a émergé : Le Croisic.

Une étape importante dans l’avancée du projet

Depuis lors, nous travaillons en collaboration avec Les Ports de Loire-Atlantique et la Région Pays de la Loire pour faire avancer le projet.

Après de nombreux échanges et rencontres, nous arrivons à une étape cruciale : mettre à l’eau un courantomètre pour confirmer les données modélisées en mesurant la vitesse du courant directement à l’endroit envisagé.

Nous avons retrouvé les équipes de Créocéan (études océanographiques), de Celtic Marine Services (prestations de travaux maritimes) et de GSLC (interventions subaquatiques) au port du Croisic pour la mise à l’eau de l’appareil le jeudi 16 mai 2024.

Une opération technique et minutieuse pour positionner le courantomètre à l’endroit défini. Celui-ci restera immergé pendant 3 mois pour relever la vitesse du courant en toutes circonstances, dont celles des grandes marées.

Une mise à l’eau en plusieurs étapes

  • Préparation à quai du matériel nécessaire
  • Mise en fonctionnement de l’ADCP (courantomètre) et attache sur le tripode
  • Embarquement de tout le matériel nécessaire sur le bateau à l’aide d’une grue
  • Brief entre les équipes pour s’accorder sur l’ordre des étapes et le rôle de chacun
  • Démarrage du bateau pour se diriger vers la zone de mise à l’eau
  • Mise à l’eau du corps mort pour lester le courantomètre au fond de l’eau, une bouée de signalisation restera à la surface pour sécuriser la zone
  • Mise à l’eau de l’ADCP
  • Intervention du plongeur pour s’assurer de la mise à niveau du courantomètre et de sa bonne implantation
  • Retour à quai

Cette journée fut très enrichissante et avec une très belle collaboration entre les équipes.

Un peu de patience pour récolter le résultat de l’acquisition des données dans 3 mois…

Crédit photos : Noémie Bahin et GSLC

Cahier d'acteur Ys Energies Marines Developpement, débat public, la mer en débat Projet

Débat public « La Mer en débat » : le cahier…

Qu’est-ce que le débat public ?

La Commission nationale du débat public (CNDP) a organisé un débat public d’ampleur sur la planification maritime pour débattre de l’avenir :

  • de la mer ;
  • du littoral ;
  • de la biodiversité marine ;
  • de l’éolien en mer.

Ce débat national a eu lieu sur le territoire des façades maritimes de la France métropolitaine.

Le débat s’est tenu du 20 novembre 2023 au 26 avril 2024 pour permettre à toute personne de prendre part à l’élaboration des choix faits en 2024 sur l’avenir de la mer et de l’éolien en mer.

Pendant toute la durée du débat, les acteurs institutionnels avaient la possibilité de détailler leurs points de vue sur les enjeux du débat et du projet dans un cahier d’acteur.

Ys s’est prêtée au jeu et a rédigé son cahier d’acteur.

Les grandes idées du cahier d’acteur d’Ys  

Voici un résumé des grandes idées que nous y abordons :

🌊 Clarifier le terme Energies Marines Renouvelables (EMR) pour éviter de l’associer directement à l’éolien offshore et ainsi, donner plus de visibilité aux autres énergies marines.

🙋‍♀️ Prendre en compte de manière plus significative les énergies hydrolienne et surtout houlomotrice dans les débats publics, les documents stratégiques de façade et les cartes de vocations.

🤝 Accélérer le changement d’échelle des deux filières avec un plus grand soutien de l’Etat. Le développement des énergies renouvelables comme l’éolien et le solaire ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui sans l’aide de l’Etat. Les autres énergies tout aussi essentielles pour décarboner le mix énergétique en ont besoin à leur tour.

🎯 Définir des objectifs ambitieux et volontaristes notamment au travers des PPE en Hexagone et en Outre-Mer.

🤸‍♀️ Prendre conscience des nombreux avantages des énergies hydrolienne et houlomotrice : sécurisation du réseau (prévisibles, régulières et complémentaires), faible visibilité depuis les côtes et faible empreinte paysagère.

Retrouvez également les arguments des associations, comités des pêches, fédérations, ports, partis politiques, syndicats et collectivités territoriales qui se sont positionnés sur le débat !

+ de 200 cahiers d’acteurs sont en ligne

Et merci à Josselin Guyot Téphany, chef de projet chez Ys pour la rédaction 👏

Notre cahier d’acteur est aussi disponible sur le site de La Mer en Débat

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Appel à projets remporté « Pays de la Loire –…

« Pays de la Loire – Port de plaisance innovant » : où en sommes-nous un an après ?

En 2022, la région Pays de la Loire a lancé un appel à projets sur la thématique suivante : « Port de plaisance innovant ». Elle souhaitait faire évoluer les ports pour qu’ils puissent s’adapter aux nouveaux usages et aux nouvelles pratiques de plaisance (locations plus fréquentes, demande de services supplémentaires, bateaux électriques en développement, etc.).

Dans le cadre de la décarbonation des ports, Ys Energies Marines Développement a proposé une étude de préfaisabilité du potentiel d’énergies marines (courants marins et vagues) sur 5 ports de la Loire-Atlantique : Piriac-sur-Mer, La Turballe, Pornic, Le Croisic et La Baule – Le Pouliguen.

C’est avec joie que nous avons appris en novembre 2022 que notre dossier de candidature avait été retenu !

Un an plus tard, où en est le projet ?

Depuis lors et grâce au soutien financier de la Région Pays de la Loire, nous avons mené de nombreuses études sur différents critères devant être pris en compte :

  • La bathymétrie : la profondeur des fonds marins,
  • La sédimentologie : la nature des fonds marins,
  • La modélisation des ressources disponibles : vitesses des courants, hauteurs et périodicités des vagues,
  • Les zonages environnementaux et les usages existants,
  • Les technologies les plus adaptées,
  • La pertinence et le besoin en énergie qui pourrait être couvert, etc.

Dans l’état actuel de nos connaissances, les études ont révélé le potentiel important du port du Croisic pour l’installation d’un système EMR (Energies Marines Renouvelables). Nous avons donc fait le choix de nous concentrer uniquement sur ce port pour la suite des études.

La prochaine étape : réunir les acteurs d’un potentiel projet au Croisic

L’un des socles fondamentaux d’Ys Energies Marines Développement est de créer des projets participatifs. Nous sommes, en effet, convaincus que des projets co-construits avec les acteurs du territoire seront bien plus pertinents. C’est pourquoi, nous intégrons au plus tôt les différentes parties prenantes.

Dans les prochaines semaines, nous allons poursuivre nos rencontres auprès des acteurs locaux (institutionnels, associatifs, usagers, etc.) pour les informer et travailler ensemble sur le projet.

Un projet passionnant que nous avons hâte de poursuivre cette année !

Port du Croisic

Salon

4 & 5 oct : RDV à Breizh Transition

Production électrique : comment la Bretagne peut-elle tirer son épingle du jeu ? Chez Ys, nous avons des solutions ! Rendez-vous les 4 et 5 octobre 2023, à Quimper, sur notre stand au salon Breizh Transition.

Transitions énergétique, numérique, sociale, économique, nombreux sont les périmètres dans lesquels nous devons revoir nos modes de fonctionnement en profondeur. Acteur de la transition énergétique, plus précisément de l’économie bleue, Ys Energies Marines Developpement co-construit des projets d’énergies marines (hydrolienne et houlomotrice) pour et avec les acteurs des territoires côtiers et insulaires. Entourée au ¾ par l’océan, la « Breizh transition énergétique » pourrait bien se jouer, en partie, en mer. Notre équipe entend bien convaincre les bretons par cette hypothèse.

La transition, une nécessité

La raréfaction des ressources, la nécessité de réduire nos émissions de gaz à effet de serre pour ralentir le réchauffement climatique et l’augmentation de nos besoins en électricité sont autant de facteurs qui nous obligent à revoir nos méthodes de production d’énergie. Pour les territoires comme la Bretagne, qui ont l’océan à leur portée, les énergies marines s’avèrent être une source propre qui complète le mix énergétique local.

Les énergies marines, hydrolienne et houlomotrice, une solution durable pour :

  • faire un pas de plus vers les énergies renouvelables et la décarbonation,
  • maîtriser le coût de l’énergie sur le long terme,
  • gagner en autonomie énergétique,
  • créer de l’emploi et développer les compétences locales.

Les énergies océaniques, une solution pour la Bretagne

Face aux besoins croissants en électricité, maîtriser l’approvisionnement et le coût à l’échelle locale est un enjeu pour le dynamisme et la transition des territoires.

L’énergie hydrolienne (courants marins) et l’énergie houlomotrice (force des vagues) représentent des sources inépuisables d’énergie. Avec ses 2470 km de côte et ses 251 communes littorales, la Bretagne a un coup à jouer !

Les territoires bretons présentent un potentiel à explorer, alors, rendez-vous lors de ce salon pour échanger avec nos équipes sur ces solutions durables et propres !

Au programme de cette 5e édition

  • Des conférences et des ateliers sur des thématiques actuelles (https://www.breizh-transition.bzh/programme-2023/)
  • Un petit-déjeuner professionnel et convivial
  • Une zone d’expositions pour vous apporter les solutions pour vos transitions en entreprise et sur les territoires
  • Des moments d’échanges et de partages d’expériences

Infos pratiques

Breizh Transition 2023

4 et 5 octobre 2023

Parc des Expositions Quimper Cornouaille, 32 Bis Rue de Stang Bihan, Quimper

Obtenir votre pass visiteur

Ys Energies Marines Developpement, lauréate de l’AMI Economie Bleue des Sables d’Olonne Projet

Ys, lauréate de l’AMI Economie Bleue des Sables d’Olonne

Le 7 juillet 2023, Ys Energies Marines Developpement sort lauréate de l’Appel à Manifestation d’Intérêt « Économie Bleue : l’Innovation Maritime se Dessine aux Sables d’Olonne ». Ys a mené une étude de préfaisabilité d’un projet houlomoteur aux Sables d’Olonne, avec son partenaire Créocéan, et a remporté l’adhésion du jury.

Cet AMI a été lancé en février 2023 par le Pôle Mer Bretagne Atlantique, Les Sables-d’Olonne Développement, la CCI de la Vendée, le Comité Régional des Pêches et des Elevages Marins (COREPEM), le CEA, la BPI Pays de la Loire, l’ADEME Pays de la Loire, la Région Pays de la Loire et la Banque Populaire Grand Ouest. 15 candidats y ont répondu. Ys fait partie des 3 entreprises lauréates. « Le thème correspond parfaitement à notre cœur de métier, c’était une évidence pour nous de répondre à cet AMI », commente Bruno LEMORT, Directeur technique d’Ys.

Ys va se charger d’évaluer le gisement d’énergie houlomotrice et de caractériser la géophysique des sites, Créocéan, de son côté, analysera les enjeux environnementaux et d’usages.

Projet INTERREG Caraïbes Conférence

Projet INTERREG Caraïbes : 2 jours de restitution sur le…

Les 27 et 30 juin 2023, respectivement en Guadeloupe et à Sainte-Lucie, les acteurs de la Caraïbe orientale ont pu découvrir si l’hydrolien et le houlomoteur étaient des énergies pertinentes pour leur territoire.

Ys Energies Marines Développement était présente, aux côtés de ses partenaires, pour restituer les résultats de cette étude.

Ys et ses partenaires du Projet INTERREG Caraïbes

Voilà plusieurs mois que le consortium « Projet EMR Caraïbes » étudie le potentiel des énergies marines renouvelables dans les Caraïbes dans le cadre du programme INTERREG Caraïbes. EKWA Consulting, Hill & Hill, David A. Simmons & Associates, Meteolien, Mariteam et YS Energies Marines Développement ont uni leurs savoir-faire pour étudier la faisabilité du déploiement des technologies hydroliennes et houlomotrices dans la Caraïbe orientale. Objectif : explorer de nouvelles sources d’énergie, vertueuses et durables.

Les 27 et 30 juin 2023, en Guadeloupe et à Sainte-Lucie élus, représentants d’organismes publics, entreprises, citoyens et étudiants ont suivi avec attention la restitution des travaux et participé aux tables rondes proposées. Se sont notamment exprimés :

  • Carmen MARQUES RUIZ, Ambassadrice du pacte climat de l’Union Européenne,
  • Melford NICHOLAS, Ministre de l’information, des technologies de la communication (TIC), des services publics et de l’énergie d’Antigua Barbuda,
  • Régis ELBEZ SGAR, sous-préfet de la Guadeloupe,
  • Brian CHALLENGER, Ambassadeur d’Antigua Barbuda,
  • Sylvie VANOUKIA, Présidente de la commission énergie Région Guadeloupe,
  • Judith EPHRAIM, coordinatrice du programme, Unité de l’énergie durable à la Commission de l’Organisation des États des Caraïbes orientales,
  • James FLETCHER, Président du Conseil d’administration du Caribbean Centre for Renewable Energy and Energy Efficiency (CCREEE),
  • Fabian LEWIS, Officier des services publics, Ministère des infrastructures, des ports, de l’énergie et du travail de Sainte-Lucie

Des résultats encourageants

Cette étude a permis :

  • d’identifier 4 sites pilotes houlomoteurs en Guadeloupe, à Sainte-Lucie, en Martinique et à Antigua ;
  • de proposer différentes options de schémas contractuels et financiers des projets en associant toutes  les parties prenantes ;
  • de faire des préconisations pour poursuivre le développement des projets identifiés (concertation, mesures sur site, études approfondies…) ;
  • de définir des programmes de formation professionnelle dans les métiers de l’énergie bleue ;
  • de proposer des mécanismes de gouvernance inclusifs et participatifs associant les collectivités territoriales, les usagers et populations impactées (filière pêche, secteur portuaire etc..) ;
  • d’identifier des mécanismes de coopération régionale entre les différents territoires de la Caraïbe orientale sur le plan technique, technologique, académique, institutionnel et juridique.

Gagner en indépendance énergétique

L’énergie dans les Caraïbes repose grandement sur des combustibles fossiles importés. Pour ne citer qu’un exemple, la dépendance de la Guadeloupe aux carburants importés (pétrolier, fioul, charbon, butane) s’élève à 93 % (source : OREC Guadeloupe – données 2020). Ces importations génèrent un coût élevé de l’électricité qui constitue un frein quotidien au pouvoir d’achat des habitants.

Les énergies marines renouvelables s’avèrent être un vrai levier pour transformer le modèle énergétique de ces îles. Dans le cadre du programme INTERREG Caraïbes, l’étude vise à sécuriser l’approvisionnement en énergie et contrôler son coût sur le long terme dans 12 territoires de Caraïbe orientale : la Guadeloupe, la Martinique, Antigua-et-Barbuda, Trinidad et Tobago, Anguilla, la Dominique, la Grenade, Montserrat, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines et les Îles Vierges Britanniques.

Avec le soutien de l’Europe

Pour avancer sur le sujet, ces territoires peuvent compter sur le projet EMR Caraïbes. Cofinancé par le Fonds européen pour le développement régional (FEDER), et mis en œuvre par la Région Guadeloupe, il vise à évaluer la faisabilité du développement de projets de production d’énergies marines renouvelables (hydrolien et houlomoteur) dans les territoires de la Caraïbe orientale.

C’est dans ce cadre que le consortium « Projet EMR Caraïbes » s’est constitué entre la société guadeloupéenne EKWA Consulting (chef de file), avec comme partenaires caribéens en appui, Hill & Hill (Antigua) et David A. Simmons & Associates (Trinidad), puis Ys Energies Marines Developpement (FR), Meteolien (FR) et Mariteam (FR).